Le genre Xysticus comporte de nombreuses espèces voisines et les bêtes sont souvent de couleur variable, ce qui fait qu'il peut être risqué de faire une détermination sur photographie. Il faudra donc s'en tenir aux animaux les plus représentatifs. |
Le groupe (cristatus) fait référence aux animaux Xysticus cristatus bien sûr, Xysticus kochi qui n'est pas distinguable visuellement et Xysticus bifasciatus dont de nombreux exemplaires ont la même allure. |
Le dessin en toit de pagode sur l'abdomen est parfaitement formé et régulier, le céphalothorax comporte une ligne blanche centrale occupée par le triangle céphalique qui se termine en pointe noire et est entouré d'un trait laiteux. Les bords du céphalothorax sont plus sombres et entamés par un croissant clair qui vient de l'arrière. Les pattes sont claires un peu ponctuées, les pattes I avec 3 grosses taches à la base des épines fémorales et les pattes IV ornées de grandes macules sombres aléatoires. |
La Femelle
Trois bêtes vaquant dans la végétation basse...
Pour l'animal orange ci-dessous, la vue de l'épigyne et ses deux orifices bien séparés exclut Xysticus bifasciatus. |
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Il y avait pas mal de ces bêtes un après-midi
à mi-hauteur sur les murs du village de la Vienne,
des femelles et quelques mâles.
Les marques des pattes I et IV sont bien
représentatives du groupe (cristatus)
Les vues de face montrent le rectangle des yeux internes
légèrement plus large que haut qui différencie
ce genre des Ozyptila. |
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L'animal trouvé ci-dessus m'a été offert par une petite fille. On note une couleur des stries fémorales similaire à celle du triangle céphalique. |
Curieusement, celui du dessous était grimpé à la base d'une cabine téléphonique en pleine région parisienne. Son épigyne est du type avec deux orifices bien séparés, comme celle l'animal en haut de page. |
Cocons et Jeunes
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Dissimulée à la base des feuilles d'une grande plante en sous-bois (grande Gentiane?), une mère Xysticus et son cocon.
| Ces animaux brunissent énormément lorsqu'ils restent ainsi à garder leur couvée. On reconnaît quand même le dessin du céphalothorax et l'on devine le motif de l'abdomen et les taches des pattes arrières... |
On peut aussi voir un ver, fortuit j'imagine... |
Les petits commencent à sortir et je crains que la que la présence de la mère n'ait pour but que de servir de nourriture aux jeunes... Je n'ai en effet jamais vu d'agressivité chez les Araignées qui "gardaient" ainsi leur progéniture.
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Le Mâle
Animal bien en évidence sur les murs d'un village, tout comme pas mal de femelles... Les secrets de son espèce sont cachés derrière les pédipalpes. Ce que l'on en devine n'est pas suffisant pour la déterminer. |
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Mâle croisé sur le sol d'un jardin
de l'île de Noirmoutier.
Le triangle céphalique de Xysticus (cristatus)
se termine en une pointe aigüe noire.
Il est entouré d'une zone blanche bien visible ici
qui ne remonte pas jusqu'à la ligne des yeux.
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Mâle immature trouvé sur la pelouse
d'une aire d'autoroute d'Auvergne.
Son abdomen commence à s'assécher
et les teintes noires semblent arriver.
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