Le genre Salticus est assez de même délicat. C'est particulièrement sa petite taille qui la fait reconnaître visuellement, mais aussi une allure aplatie, des couleurs scintillantes et le fait que les bandes de son abdomen se fondent dans une zone sombre ou diffuse en son milieu. La femelle a des anneaux nets aux pattes. Il est par contre plus difficile de s'assurer du mâle et c'est surtout sa petite taille qui sera déterminante. |
Elle se rencontre un peu partout en région parisienne. On dit la trouver sur les troncs d'arbres, en particulier les conifères, ce que je peux confirmer. |
La Femelle
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Très jolie petite Saltique à la robe pleine de reflets,
d'abord prise pour une jeune Salticus scenicus.
La découverte de petits mâles adultes
et l'allure générale de la robe
ont finalement révélé Salticus zebraneus.
On remarque ses pattes bien annelées.
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Ci-dessus, une très belle petite bête du jardin...
Elle pourrait correspondre à Salticus cingulatus.
Sa petite taille, ses reflets parfois colorés
et ses consoeurs du jardin
donnent quand même confiance
pour Salticus zebraneus.
Et ci-contre un exemplaire à la robe
presque blanche vue sur les bords de Marne.
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Le Mâle
Bien que nettement plus sombres, les mâles conservent quelques reflets métalliques.
Ces petites Saltiques sont bien garnis au niveau des chélicères, conformément à la tradition Salticus.
L'exemplaire ci-dessous à droite est photographié grimpant sur le tronc d'un conifère. |
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Salticus zebranus est caractérisé
par une zone dorsale foncée assez large,
ses rayures blanches courtes donc,
et un peu floues,
enfin par sa petite taille.
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Des reflets colorés et des pattes annelées pour ce petit mâle aux chélicères remarquables. Chélicères proéminents qui ne l'empêchent pas de capturer des proies comme on peut le voir. Avec les couteaux dont sont affublés les Salticus, on se demande bien comment ils font! |
Mâle immature
Toujours le même aspect pour ces petites bêtes.
Celle-ci devrait être un mâle immature
à cause de l'aspect épais et glabre
de ses pédipalpes.
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