Petite araignée très commune chez nous, mais le genre Salticus est tout de même délicat. La Femelle est correctement identifiée visuellement lorsque qu'elle se présente avec de belles zébrures sur l'abdomen qui lui valent son surnom d'Araignée arlequin, les autres Salticus de la région parisienne présentant plutôt une zone où les couleurs se mélangent au milieu de l'abdomen. Dans ce cas, le risque de confusion avec S. cingulatus est important. |
Je ne sais pas vraiment séparer les mâles visuellement. On peut garder à l'esprit qu'au niveau de l'habitat, Salticus scenicus fréquente plutôt les murs et S. cingulatus devrait se trouver dans le feuillage et sur les troncs d'arbre. |
La Femelle
Animaux classiques dont la détermination ne fait pas de doute lorsque la bête se présente comme ici avec un dessin simple et net de l'abdomen, en région parisienne et avec une taille forte pour ce type d'araignées. S. cingulatus n'a pas un dessin aussi net et en général la plus petite S. zebraneus non plus. Je trouve aussi les anneaux des pattes moins marqués que pour ces deux espèces cousines. |
Belle femelle rousse sur laquelle on peut voir que le dessin de l'abdomen peut présenter en son centre des motifs supplémentaires, ne facilitant ainsi pas toujours l'identification. La tête de cette bête n'est pas très noire, signe de non maturité? |
On voit Salticus scenicus toute l'année, même en plein hiver si la journée est belle, avec tes teintes foncées comme ci-dessus (qui se repaît d'un puceron) mais aussi des teintes claires comme ci-dessous. |
Voici enfin un animal
que je ne saurais pas identifier:
Salticus scenicus?
Salticus cingulatus?
... Et pour être franc, la situation
n'est peut-être pas bien différente
pour la bête précédente de droite
aux anneaux des pattes assez nets.
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Le Mâle
ATTENTION: Comme dit en introduction, les mâles de S. salticus et S. cingulatus sont semblables visuellement.
En conséquence il y a des incertitudes sur ces bêtes, imparfaitement levées par la considération de leur habitat. |
Probables Salticus scenicus rencontrés sur des barrières, à l'allure proche des femelles les plus classiques. |
Superbe mâle... rencontré en forêt donc S. scenicus ou S. cingulatus?... |
Les mâles adultes se distinguent par des chélicères à la longueur invraisemblable. Je ne vois pas comment ceux-ci pourraient encore servir d'arme d'attaque. Leur fonction est liée à la reproduction, permettant probablement de séduire puis de maintenir les femelles pendant l'accouplement. Les mâles adultes ainsi équipés doivent avoir bien de la peine à se nourrir! |
Probablement Salticus scenicus puisque celui-ci courait sur le sol arborant ses pédipalpes posés sur ses défenses d'éléphant, suivant l'habitude de ce genre exhibitionniste. Les femelles du coin se déterminaient visuellement sans ambigüité. |
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Très beau mâle noir d'ébène
trouvé dans les cailloux
du bord de l'étang de Berre.
Attention, on est dans le sud et ici
il y a peut-être aussi Salticus propinquus
qui pourrait correspondre (?), avec ses zébrures
de l'abdomen pratiquement pas interrompues.
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Mâles immatures
Voici 3 mâles immatures rencontrés à ma grande surprise un 14 Janvier dans le bois de Vincennes.
Ils permettent d'apprécier les variations de la teinte de la robe prenant parfois des teintes bien claires.
A noter les reflets rougeâtres sur l'abdomen du mâle en haut à gauche. |
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Mâle à l'affût
d'un minuscule insecte
de 3mm
que sur place
je n'avais pas vu.
(Diptère, Pachleda sp,
"Le Monde des Insectes")
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Salticus scenicus rencontré par une froide nuit de Mars à Münich...
... Sur une lampe de jardin qui était bien à 40 degrés! |
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