Les Myrmarachne sont nombreux en Indonésie et il ne nous est pas possible de les identifier à l'espèce. La tâche est peut-être réalisable pour certaines bêtes, mais les documents nous manquent et les animaux ont donc été classés suivant leur aspect, et peut-être parfois de façons abusive...
Les animaux de cette planche présentent une teinte globale rouge rougeâtre et possèdent un abdomen relativement unicolore avec une striction juste marquée de blanc sur les côtés. C'est ce point ainsi que leurs chélicères et pédipalpes bien rouges qui les séparerait des femelles Myrmarachne de type 1. |
Les mâles sont par contre très différents. Leurs chélicères montrent un fort épaississement à leur extrémité au lieu d'une évolution très régulière, avec une section maximale en leur milieu. |
Femelle /Bali
Cette femelle est plutôt plus rouge que les suivantes et remarquablement fine, jeune adulte je suppose et bien à jeun probabalement. On lui remarque curieusement une tache sombre à l'extrémité de son abdomen sur certaines vues. |
Femelle typique, de forte taille, rougeâtre jusqu'au bout des chélicères et qui a été capturée sur un arbuste. Ses pattes II ne sont pas rayées et ses hanches III sont légèrement bronzées. |
La vue du bas à droite montre ses yeux centraux antérieurs de couleurs distinctes... Les salticidés peuvent bouger - légèrement - leurs yeux de façon indépendante, modifiant ainsi les reflets apparents. |
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La Cache
Cette seconde femelle a été délogée de sa cache ci-contre, un tissage qui lui assure protection contre les prédateurs mais reste bien pratique pour repérer les bestioles.
Ici aussi, la taille est assez importante et la couleur globale rougeâtre, en particulier les chélicères et les pédipalpes. L'ensemble des dessins des pattes se retrouve un peu sur toutes les Myrmarachne.
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Femelle /Sulawesi
Petite femelle de même allure trouvée sur un bananier dont on remarquera la petite taille. Je ne saurais dire si c'est un jeune ou un adulte... |
Mâle /Bali
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Si les femelles que nous avons notées de type 1 et 2 sont proches, les mâles montrent des chélicères très différents, garantissant que nous sommes bien en présence d'espèces distinctes.
Les chélicères sont ici particulièrement développés et se terminent par un renflement spectaculaire. les pédipalpes restent par contre remarquablement discrets pour un bête tout à fait adulte.
Celui-ci a été rencontré sur le même arbuste que la femelle de Tanah Lot ci-dessus. |
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