Une espèce qui bien souvent ne se sépare pas bien visuellement de H. flavipes... D'une manière générale, H. flavipes présente des Fémurs IV noirs tandis que H. cupreus a plutôt toutes les pattes rayées de noir, mais c'est loin d'être toujours le cas... |
Il est tout de même logique de penser que quand une population comporte des individus dont toutes les pattes montrent des rayures noires, on est bien en présence de H. cupreus. |
On note chez la femelle:
→ Une teinte générale d'un sombre assez brillant avec des pattes claires, |
→ Des taches abdominales pas toujours marquées et principalement en arc de cercle, |
→ Classiquement, des traits noirs sur toutes les pattes, |
→ Une couleur globalement sombre. |
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Et chez le mâle:
→ Une apophyse fémorale des pédipalpes avec une seule pointe, |
→ Peut-être la présence d'une fine bande blanche sous le céphalothorax (?... A confirmer!). |
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La Femelle
Il y avait toute une colonie de H. cupreus noirs luisants sur les berges de la Seine, courant sur les brins d'herbe haute.
Les lignes noires descendant de chaque côté des pattes permettent seules de s'assurer de l'espèce
mais leur absence n'impliquerait par contre pas nécessairement que ce soit H. flavipes.
L'exemplaire de droite présente des reflets mauves probablement à l'origine du nom de l'espèce. |
Sur la bête de droite également, le critère des lignes noires bien distribuées sur ses 4 paires de pattes assure l'espèce
même si H. flavipes peut se présenter ainsi. On peut aussi ajouter que l'on trouve ce dernier
dans les endroits très secs ce qui n'était pas le cas ici. |
Deux petits immatures dont je garantis la présence des traits noirs sur toutes les pattes, marqués de reflets différents. |
Le Mâle
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Plusieurs Heliophanus mâles présente l'aspect sombre
de cette bête. H. cupreus a été ici déduit de la présence
simultanée de plusieurs femelles.
On retrouve néanmoins les bons indicateurs que sont
une couleur grise plutôt que verte,
une apophyse tibiale simple des pattes machoires
(sur d'autres photos).
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Mâle rencontré au voisinage d'une jeune femelle
présentée ci-dessus et dont les apophyses tibiales
sont bien nettes (à défaut de la photo...).
Un liseré blanc court sous le céphalothorax.
Le mâle ci-contre est vraiment une très grosse bête.
Ce devrait être H. cupreus au vu de ses apophyses
a priori avec une épine simple
(vue sur d'autres photos)...
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