Il est difficile de séparer visuellement H. auratus de H. aeneus. Cela peut se faire sur une population d'individus en s'aidant du lieu et de la très grande taille de cette dernière espèce, tout particulièrement des mâles. |
Les femelles se reconnaissent par leur un abdomen vert brillant ceint d'une fine ligne blanche. De petits taches blanches peuvent exister vers l'arrière de l'abdomen mais restent discrètes. Les reflets verts peuvent aussi apparaître rouges sous certains angles de vue comme dans le cas du mâle de H. tribulosus. Les pédipalpes sont vert pâle et leurs fémurs sont noirs au contraire des cousins H. flavipes et H. cupreus. |
Les mâles se présentent pratiquement sans tache et ne se distinguent guère de flavipes et cupreus. Seule la présence parallèle des femelles en nombre lève l'ambigüité. |
La Femelle
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On rencontre pas mal de ces Heliophanus auratus
au confluent de la Marne et de la Seine.
Les femelles sont remarquables
par leur abdomen vert brillant presque sans tache
présentant aussi parfois des reflets rougeâtres.
On devine une pointe de blanc près des filières.
Ces animaux ont été rencontrés sur
la végétation basse et de petits arbustes.
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A gauche, l'allure caractéristique de ces femelles, un peu plates, et très proche de celle de H. aeneus.
A droite, de forts reflets rouges pour une bête qui paraît verte sur d'autres clichés. |
Les pédipalpes clairs aux fémurs noirs caractéristiques. A droite une très grosse femelle
qui va sûrement bientôt pondre, et qui semble utiliser les brosses de ses pédipalpes pour se frotter les yeux. |
Le Mâle
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Le mâle est difficile à déterminer.
L'absence de tache sur l'abdomen le fait
se confondre avec de nombreux autres Heliophanus.
Il n'est identifié ici que parce que la femelle
a été identifiée auparavant sur le même terrain
et qu'aucune femelle des espèces voisines
n'a été trouvée.
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