On trouve principalement des Philodromus gris dans le Val de Marne. Ils forment une population homogène, mais je ne peux malheureusement pas affirmer sur photographie à quelle(s) espèce(s) ils appartiennent. Peut-être Philodromus buxi? |
On leur remarque: |
→ Une pubescence grise sur un fond blanc ou jaunâtre, |
→ Le haut des fémurs clair et parsemé de points, |
→ Le reste des pattes annelé, |
→ Un liseré pointillé autour du céphalothorax, |
→ Une moustache blanche bien fournie, |
→ Souvent 2x3 petites marques blanches à mi-rayon du céphalothorax. |
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La Femelle
Animaux rencontrés plutôt au printemps, mais aussi par de basses températures au coeur de l'hiver, souvent sur des surfaces lisses confectionnées par les hommes. Elles ne sont jamais bien loin d'une fente ou d'une fissure. |
Leurs pattes suivent amoureusement le relief toujours franchi avec dextérité.
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J'ai été vraiment surpris de constater que les animaux vus sur le bois avaient leurs poils gris sur un fond jaunâtre alors que ceux qui sont sur les murs ont leurs poils gris sur fond gris! Cette adaptation de couleur ne doit pas être instantanée, elle doit plutôt correspondre à une lente adaptation à la couleur du territoire de l'araignée.
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Une forme typique de cette espèce, grise sur un mur, les fémurs ponctués et une vague barre claire en travers de l'abdomen.
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Ces deux bêtes présentent une bande claire dans l'axe du céphalothorax, simploe variation? Notons encore le mimétisme de ces bêtes: la brune est sur un sol brun, la grise sur un sol gris. Les deux pattes avant droites de l'animal de droite sont petites et sombres: ce sont des pattes perdues qui se sont regénérées au fur et à mesure des mues. |
On voit sur ces bêtes les 2x3 marques blanches à mi-rayon du céphalothorax.
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Voici une même bête qui a été suivie dans ses quartiers d'hiver, prise à quelques jours d'intervalle et qui est peut-être un mâle immature. On peut voir l'allure plate de l'espèce, et surtout sur l'agrandissement les articulations particulières du genou qui permettent aux pattes de fonctionner tout en restant soigneusement dans le plan du sternum: le tibia tourne sur son axe d'un quart de tour environ alors qu'il recule pendant le déplacement de la bête.
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Encore une autre bête typique...
On voit bien ici la forme particulière
du pointillé blanc qui entoure
le céphalothorax.
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Le Mâle
Il est difficile de bien voir avec ces bêtes, mais la longueur des pédipalpes ainsi que celle des pattes (voir agrandissement) fait bien penser à un mâle. Sa robe semble bien adaptée à son camouflage sur le granit du rocher. |
On voit sur la vue de droite les 3 marques blanches à mi-rayon du céphalothorax. |
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