Uroctea durandi est une araignée inconfondable dans nos régions. On reconnaît d'abord son appartenance à la famille des Oecobiidés par la courbure de ses huit pattes vers l'arrière tout comme leur cousins Oecobius. |
La forme globale, la couleur gris très foncé et les cinq taches jaunes sont ensuite inoubliables. Elle fait un nid en forme d'igloo aplati mini de nombreuses portes lui-même caractéristique. |
Le mâle est plus petit que la femelle, et en principe un peu plus clair. |
Le Biotope
C'est sur les côtés de ce sentier ombragé pas très loin de la mer que j'ai vu mes premières Uroctea.
Il suffisait de retourner les pierres pour en trouver les caches caractéristiques.
De belles rencontres...
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La Cache
Cette cache est typique des Uroctea, faite d'un dôme de soie et d'une série de portes tout le long de la circonférence, pas très grandes au point de s'étonner que l'araignée puisse y rentrer et sortir. |
Quelques fils radiaux en sortent également qui doivent servir d'alarme au passage d'animaux divers à la façon des Segestria de nos murs. On voit que quelques restes parsèment la planque... Dans un but de camouflage? Jorgen Lissner suggère aussi que le poids des restes contribue à tendre la toile construite la tête en bas. |
La Femelle
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L'araignée s'est bien fait prier pour sortir de sa cache. Une fois à l'air libre, elle courait de façon extrêmement vive, faisant plusieurs fois le tour de sa pierre.
Heureusement, dès qu'elle s'arrêtait elle ne prêtait docilement à la photographie. Bien guidée, elle retournait volontiers dans sa cellule, forçant l'entrée des petites portes.
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Voici deux bêtes plus jeunes dont les taches sont blanches au lieu d'être jaunes. Malgré mes efforts, je n'ai pas pu trouver de mâle, mais il est toujours possible que je ne me sois pas rendu compte de leur sexe. |
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