Les Alopecosa ne sont pas facilement identifiables au niveau de l'espèce d'abord parce que très variables et puis parce que je n'en trouve pas suffisamment pour me faire vraiment des idées "statistiques", ce qui est la façon de travailler sur critères visuels |
Je ne saurais personnellement vraiment conclure sur cette femelle mais Sylvain DEJEAN et Philaeus du "Monde des Insectes" ont reconnu ici Alopecosa pulverulenta. |
Le mâle est par contre plus remarquable par sa couleur sombre, la longue ligne blanche qui le parcourt et sa belle tache cardiaque rougeâtre. Alopecosa aculeata est vraiment très proche mais ne présente pas les pattes annelées, Alopecosa cuneata se distingue par un fort grossissement des tibias I et une large ligne blanche lui ceint le céphalothorax. |
La Femelle
Cette bête a été identifiée comme Alopecosa pulverulenta par S DEJEAN et Philaeus du "Monde des Insectes". |
La malheureuse bête avait été attaquée par un Pompyle, donc immobilisée ce qui a conduit à une séance photo facile. La teinte noire, la tache cardiaque rouge et les festons blancs de l'abdomen lui donnent une bien belle allure. |
On peut dire que la forme générale de l'épigyne et de sa région correspond remarquablement à certaines épigynes de Alopecosa pulverulenta même si la pilosoté élevée en cache les détails. Le sternum devrait montrer une bande centrale légèrement plus pâle, ce que l'on ne voit pas et qui peut s'expliquer par la couleur très foncée de l'ensemble de la bête... |
Le Mâle
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Magnifique Alopecosa mâle
aux couleurs marquées à souhait
rencontré sur le sol de la forêt
au milieu d'une foule de Pardosa (lugubris).
Alopecosa pulverulenta par ses fémurs annelés,
la fine bordure blanche de son céphalothorax
et la taille normale de ses tibias I.
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Le mâle ci-contre aux traits pas mal effacés arpentait le mur blanc d'une habitation de la vallée de la Loire, avant d'être ici dans les graviers du sol.
Cet autre mâle a été surpris sur une route normande le long de champs où il partageait le terrain avec des Alopecosa cuneata, mâles également.
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Capture par Pompyle
Superbe Araignée, repérée donc parce que traînée laborieusement par un Pompyle... Je suppose que la taille de la proie lui interdisait le déplacement par les airs. Celle-ci était parfaitement immobilisée, simplement animée de temps en temps par de petits spasmes. |
O moeurs cruelles du Pompyle... Celui-ci assure sa descendance en chassant les Araignées qui se font injecter un venin paralysant dont elles ne réchapperont pas. Il les transporte ensuite dans son nid et dépose un oeuf dessus... La larve de Pompyle grandira en dévorant l'Araignée vivante, gardant soigneusement pour la fin les parties vitales. |
...Une vengeance terrible de l'ordre des Hyménoptères fatigué de servir de proie aux Araignées... |
Inquiété par les photographies, le Pompyle a fini par m'abandonner sa proie, mais celle-ci ne s'en sortira pas. Hésitant, j'ai fini par la laisser simplement, la pauvre. Elle finira dévorée par les Fourmis, ou bien le Pompyle qui ne doit pas loger bien loin viendra la rechercher...
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