Les Alopecosa albofasciata font partie des quelques Alopecosa que l'on peut facilement identifier sur le terrain. Mâle et Femelle présentent une face ventrale noire d'encre avec des quelques taches blanches et des hanches rougeâtres. Vue de dessus, la femelle est par contre plutôt terne avec une tache cardiaque bordée de deux curieux points blancs. Le mâle présente un joli costume queue de pie avec plastron blanc et tache cardiaque noire. |
Ces animaux sont assez communs mais ne se trouvent que dans la partie sud de la France. Ils sont très printaniers, rencontrés pendant les mois d'Avril/Mai. |
La Femelle
Vue de dessus, la femelle présente des couleurs d'une grande discrétion, se fondant dans le gris du décor. Très curieusement, la face ventrale est tout autre avec l'abdomen noir d'ébène avec des taches blanches et les hanches rougeâtres. |
A noter également deux petits points blancs relativement caractéristiques qui se situent au quart antérieur de l'abdomen, de part et d'autre de la tache cardiaque. |
Voici deux autres Alopecosa albofasciata de couleur plus rosée. Elles présentent bien la couleur caractéristique des hanches et leurs faces ventrales étaient bien noire de jais. Ces araignées étaient nombreuses dans la petite clairière du Lot. |
Le Mâle
Le mâle se présente par contre avec une superbe robe noire traversée par une flèche blanche qui donne son nom à l'espèce. Au milieu une tache cardiaque noire également. Mais sa face ventrale garde tout à fait l'allure de celle de la femelle. |
Vieux mâle trouvé sur le sol en Crète. Son abdomen est plus petit que son céphalothorax et sa grande bande blanche est partiellement effacée. Mais on lui voit les hanches rougeâtres et sa face ventrale est parfaitement conforme à l'espèce. |
Voici deux autres animaux de deux nouvelles localités, mais toujours vus à la même période de l'année. Leurs caractéristiques restent très nettes, leur identification visuelle ne pose aucun problème. |
Le Cocon
Le transport des oeufs se fait à la façon des Lycosidés, le cocon attaché aux filières et à l'occasion, tenu par les chélicères, un procédé qui semble bien inconfortable mais évidemment garantit la mobilité de la couvée. |
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