Avec leurs toiles planes disséminées dans la végétation et leur entonnoir de retraite/porte de fuite de l'animal, l'observateur européen verrait facilement en ces animaux des Agélénidés. Mais ce sont bien des Lycosidés dont la configuration oculaire correspond effectivement. Ces animaux transportent-ils leurs cocons avec eux? Ce ne semble plus une nécessité pour une espèce au domicile fixe. |
Ce genre fait énormément penser aux Hippasa asiatiques. Leur céphalothorax est très plat et comporte deux lignes blanches axiales parallèles et deux autres qui suivent ses bords. Le dessin de l'abdomen commence également par deux lignes blanches longitudinales s'étendant jusqu'à ses deux cinquièmes. Suit alors une série de lignes parallèles transversales. |
Mâles et femelles ont une allure semblable. Leur aspect et leur habitat conduisent au genre sans difficulté. |
La Toile
La toile en nappe
de ce genre
rappelle celle
de nos Tégénaires
et comme elles, possède
un refuge en entonnoir
où l'animal se réfugie
et par lequel
il peut s'enfuir.
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La Femelle
Voici plusieurs Aglaoctenus pris sur le pas de leur porte sur leur toile, où ils se tiennent d'habitude tout comme les Tégénaires. On peut voir que leur configuration oculaire est bien celle des Lycosidés.
Les toiles des jeunes sont logiquement plus fines que celles de leurs aînés. Celle ci-dessous a été construite entre un tronc d'arbre et une plante parasite de l'arbre.
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