L'allure générale des Dysdera est caractéristique. On ne trouve dans la majeure partie de la France que Dysdera crocata et Dysdera erythrea qu'il est difficile de séparer visuellement. D'autres espèces sont présentes très dans le Sud.
| Dysdera crocata est plutôt plus grosse que sa cousine, et surtout montre (en général) deux petites épines à la base du fémur IV, souvent des plus discrètes. |
Le mâle présente une teinte plus grise et des bulbes copulateurs très séparés du tibia des pédipalpes. |
La Femelle
Le chiffre de 11mm pour la longueur, qui ne tient pas compte de la taille des chélicère,
ne rend guère justice à ces bêtes qui avaient une allure impressionnante.
Elles étaient dissimulées sous de grosses souches, en plein hiver.
La vue de gauche montre le poil du fémur IV, un des critères pour Dysdera crocata. |
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La plus grande taille de cette bête s'explique
par la longueur de l'abdomen de cette femelle
qui doit être gravide.
Taquinée, la bête exhibe ses crochets.
Nul doute que l'animal puisse mordre...
La photo montre aussi la double épine des fémurs IV.
Son régime alimentaire est principalement
composé de Cloportes dont on voit un reste ici.
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Un Jeune
Une jeune Dysdera sp
aux couleurs moins affirmées
découverte sous un pot de fleur
dans le jardin et exposé au soleil
ce qui n'est guère dans ses habitudes...
Rien ne prouve qu'il s'agisse vraiment
de D. crocata.
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