Araignées vues en nombre au tout début du printemps. Leur allure est caractéristique et on les reconnait visuellement par:
→ Une taille relativement faible de 6/7mm, |
→ Deux beaux tubercules aux épaules, |
→ Des couleurs brunes et un dessin relativement simple et net. |
Attention toutefois à Gibbaranea omoeda qui est en principe plus grosse (9/10mm) et plus impressionnante d'allure et dont la femelle a les yeux centraux protubérants d'une façon assez inhabituelle. Elle n'est pas commune mais risque d'être délicate à écarter. J'ai l'impression que l'on peut s'appuyer sur le nombre d'individus trouvés sur les plantes basses pour valider le cas échéant Gibbaranea bituberculata. |
Des femelles par-ci par-là sur les jeunes pousses de fougère... Vive le printemps.
Femelles qui font admirer leurs forts tubercules abdominaux et qui sont courtisées comme sur la vue de droite. |
Deux femelles vues dans les hautes herbes. On comprend le rôle des deux tubercules que présentent ces bêtes. Ceux-ci soutiennent l'abdomen lorsqu'il est rempli d'oeufs comme dans le cas de la femelle de droite vue fin Mai (le 22). |
Le Mâle
Mâle rencontré sur les berges du canal de la Marne à Reims, au début du mois d'Avril.
Il était au milieu d'une toile tandis que deux Larinioides cornutus erraient sur les fils d'ancrage...
Le manège des trois Araignées m'est resté assez étrange. Les Larinioides cherchaient-ils des femelles? |
Un peu plus tard en Avril, j'ai pu voir pas mal de Gibbaranea en forêt de Fontainebleau...
On remarque sur toutes ces photos l'excroissance présente sur les côtés des bulbes reproducteurs. |
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