La reconnaissance visuelle de Argiope bruennichi ne pose pas de problème. C'est une belle araignée de chez nous, inconfondable, appelée aussi Argiope fasciée, également Argiope/Epeire frelon. Elle peut atteindre une taille surprenante dans nos latitudes, certainement les 20mm. |
Elle fréquente les herbes hautes où son camouflage est efficace. Son mâle est assez petit et confusément marqué, conformément aux us et coutumes de ce genre. |
La Toile
L'Argiope fasciée construit sa toile plutôt près du sol, au niveau de la végétation basse.
Celle-ci est classiquement orbitèle et présente une structure verticale en soie pas très marquée ici, le "stabilimentum" dont le rôle n'est pas évident.
Certains supposent que celui-ci permettrait aux oiseaux d'éviter de détruire la toile, d'autres disent que la structure ainsi tissée rappelle les fleurs et attirerait certains insectes...
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Voici un stabilimentum nettement plus visible que le précédent. Il semble construit des larges faisceaux de soie dont la bête enveloppe ses proies.
La toile montre un large espace vide entre la partie centrale et les spirales extérieures. |
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La Femelle
Vue dans le bois de Vincennes...
Dans les années 60/70, je n'y ai jamais rencontré cette araignée bien que j'y aie beaucoup vadrouillé et était fasciné par les épeires diadèmes.
La stabilimentum s'étend parfois sur la zone centrale... et peut servir de cachette à l'araignée?
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Le Mâle
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Ces vues montrent un mâle immature dont l'allure reste éloignée de celle des femelles avec sa forme allongée et surtout l'absence des beaux anneaux jaunes et noirs. On voit quand même se dessiner les trois zones qui se voient aussi chez la femelle.
Il conservera cette allure lorsqu'il passera - très bientôt - à l'état adulte, allure qui est aussi celle des juvéniles. |
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