Cette bête se distingue visuellement par sa taille importante, ses pattes annelées et une couleur générale plutôt claire. Elle présente également 3 taches de chaque côté de la base du céphalothorax, qui peuvent être effacées avec l'âge. Attention à ne pas la confondre avec Tegenaria ferruginea, plus marquée et plus petite. |
Elle fréquente nos maisons, et peut d'ailleurs parfaitement cohabiter avec Eratigena (atrica), partageant la même niche écologique. Mais dans le sud, on la trouve aussi dans la nature. |
Le mâle est remarquable par ses immenses pattes qui font d'elle la plus large araignée de France. |
La Toile
La toile de Tegenaria parietina est tout à fait semblable à celle de Eratigena (atrica), une large nappe construite dans un coin de mur avec une retraite marquée par une entrée circulaire.
L'animal ci-dessus a été vu dans un tumulus construit en Sardaigne il y a 3000 ans environ, fait de gros blocs et idéal pour ces animaux qui proliféraient...
Celui de gauche était classiquement dans le coin d'un mur de ferme qu'elle et ses consoeurs partageaient avec Eratigena (atrica).
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La Femelle
Très jolie Tégenaire cohabitant avec la cousine
Eratigena atrica aux pattes non annelées
vue dans une maison inhabitée d'un village du Poitou.
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Le Cocon
Le long d'une falaise verticale dans le centre de Madère on pouvait voir une toile. Elle était accompagnée d'un repaire tissé serré contre le rocher qui devait abriter un cocon et dans lequel on pouvait imaginer une bestiole...
En tripotant ce repaire avec une herbe, j'ai eu la chance de voir surgir cette magnifique araignée. Elle est venue se positionner au centre de la toile, comme une Epeire, plutôt dessous de sorte qu'on puisse la photographier au mieux. Elle est restée là très patiemment, un très beau souvenir...
Curieux comportement tout de même, nos bêtes titillées vont plutôt se cacher... J'ai l'impression que c'est une adaptation intelligente aux prédateurs que sont les lézards qui peuvent venir fouiller impunément un repaire mais non atteindre le milieu d'une toile suspensue dans le vide.
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Le Mâle
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Animal trouvé lors de la visite d'une petite église
de Champagne... Il venait de mourir car il était
encore souple et a pu être étalé maladroitement
pour ces photos.
On distingue mal les anneaux des pattes de ce vieux mâle
et pratiquement plus les taches latérales
de son céphalothorax.
La crête de poils sur ce dernier est spectaculaire
sur l'agrandissement.
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Un Jeune
Jeune trouvé dans un fin cocon dans un coin de mur
à 15cm de la femelle précédente.
A noter la teinte verdâtre et les traits
juvéniles comme souvent remarquablement accentués.
Les trois taches présentes chez cette espèce
de chaque côté du céphalothorax sont très marquées.
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