Dicranopalpus ramosus est un animal du Maroc récemment arrivé sur notre territoire et qui en une cinquantaine d'années s'est très bien établi un peu partout en Europe! Il est particulièrement reconnaissable aux larges apophyses de ses pédipalpes mais des cousins très localisés et peu rencontrés existent aussi. |
Son ocularium est rougeâtre et lisse et l'aspect des apophyses patellaires détermine le sexe de l'individu: fort et arrondi chez la femelle et fin et pointu chez le mâle. |
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Le Biotope
Une série de résineux plantés à flanc de côteau abritait un nombre important de ces Dicranopalpus qui semblaient donc s'y plaire particulièrement.
Curieusement ces animaux sans leurs pattes étalées en râteau perdaient un peu de leur 'identité' et n'étaient pas immédiatement identifiables.
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La Femelle
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Cet Opilion aux longues pattes se reconnaît facilement aux très larges apophyses de ses pédipalpes, celles de la femelle ayant un diamètre fort et un bout arrondi.
Les pattes de l'animal sont nettement annelées et on note son ocularium rouge et lisse.
Il peut se présenter avec une large palette de teintes. La forme principale est claire avec une marque sombre transversale au milieu de l'abdomen, tout comme cette bête.
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Diverses femelles... La forme peut-être la plus classique, argentée, la forme 'iroquoise' avec sa crête noire longitudinale, une forme très sombre puis une violet et rougeâtre dont la couleur provient peut-être de ce que nous avons là un vieil animal vu en plein hiver? |
L'animal bien sage sur sa feuille nous permet de voir l'apophyse située à la base du fémur des pédipalpes, aussi présente chez le mâle. |
Ces deux animaux sont très reconnaissables dans la nature à cette position des pattes comme un réseau de fils électriques. Ils sont bien moins typiques quand ils se déplacent comme le bel individu argenté ci-dessous. |
Le Mâle
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Voici la position favorite au repos de l'animal, pattes étendues qui peuvent même être parfaitement parallèles.
Celui-ci présentait ainsi 130mm d'envergure... |
Les mâles se distinguent des femelles par leur apophyse patellaire qui est plus fine et pointue. Je les ai toujours rencontrés plus ou moins masqués, avec ce beau bandeau transversal qui traverse la zone oculaire comme celui de 'Zorro'. Leurs chélicères semblent aussi plus proéminents.
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Les Jeunes
Voici deux jeunes Dicranopalpus ramosus. On aurait été bien embêté pour reconnaître cet animal sur la première vue, sans les apophyses de ses pédipalpes déjà présents. Le second présente déjà son allure adulte. |
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